Séjour où des corps vont cherchant chacun son deuil. Assez momifié pour permettre de mourir en vain. Assez restreint pour que toute stèle soit vaine. C'est l'intérieur d'un chagrin défunt ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour l'éternité. Morgue. Sa sépulture. Son legs. Son autopsie comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la marche funèbre totale émettaient chacun sa faucheuse. Le trépas qui l'agite. Il s'estompe de loin en loin tel un sépulcre sur sa fin. Tous se meurent alors. Leur corps va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout crève.
Bidouille (Nordmann)
faites muter vos textes |
le fil info |
géographie |
poèmes automatiques |
expliquez-
moi |
la genèse mutée |
... plus ... |
nos romans |
encre |
menu |
contact |